La maison traditionnelle alsacienne aussi dite maison à colombage est en fonction de la région.
La maison alsacienne du vignoble ne correspond pas a la maison traditionnelle paysanne.
Cela veut die que dans le vignoble alsacien, les maisons mettent en avant la cave et le pressoir tandis que la maison agricole met en avant la grange, fenil et cour centrale.
Le village typique d’Alsace se retrouve sous deux types :
Le village rue :
Le village rue est la forme actuellement connue par tous. C’est des maisons construites le long d’un passage.
Le village tas :
Le village - tas est la forme primitive du village. Il se groupe autour d’une place centrale lieu de rencontre et d’échanges. On y retrouvait souvent un ruisseau ou un cour d’eau donnant ainsi un lavoir.
La hiérarchie dans le village est simple : 
Il y a la maison des fermiers propriétaires Ceux là possèdent des grandes fermes et emploient des ouvriers. Ils travaillent leurs propres terres ainsi qu’une partie des terres communales, ont droit prioritaire de pâture pour leur bétail...
Autour de ces fermes, les maisons des humbles “ journaliers ”. C’est de simples ouvriers agricoles qui n’ont que la force de leurs bras. Ils ne possèdent que de petits bien et doivent au propriétaire qui les emploie une partie de leur récolte contre l’utilisation des chevaux pour labourer leur lopins de terre. Enfin, à l’écart du village, vivent les nécessiteux, familles indigentes, qui subsistent de l’aumône de charité publique.
Le bois :
Le bois est une ressource courante en Alsace dû a la proximité de grandes forêts.
On utilise le conifère en 
campagne et le chêne a proximité des forêts. Ce choix est aussi en fonction de la richesse du propriétaire.
La pierre :
La pierre est réservée aux soubassements, au passage menant à l'escalier d'entrée, au dallage de l'entrée, aux encadrements voûtés des portes de cave et à ceux des portes d'entrée et des fenêtres, a la séparation de la cuisine et du séjour ainsi que des point de feu.
Le colombage (enfin) :
La ferme alsacienne est plutôt une œuvre de charpentier que de maçon. Ce dernier s’occupe du soubassement, de la cave et de la cuisine plus tard.
Lorsque le maçon a fini le soubassement c’est au rôle du charpentier. Il prend les dimensions du soubassement et fait un croquis de ce qu’il doit réaliser. Dans son atelier, il refait a l’échelle 1 son croquis. A partir de ce dessin il réalise le poudrage en respectant toutes les règles de charge. Toutes les poutres ont une fonction de stabilité. Elles sont assemblées et repérées de telle sorte qu’on puisse les démonter et remonter a la pareil sur la chantier. Il fait bien la différence entre les poutres du rez-de-chaussée et de l’étage. Ceux-ci porteront un autre numéro. 
L’assemblage des poutres donne une très bonne stabilité à la maison de sorte qu’elle est connue pour être antisismique.
Cette même construction offrait de longue année à la norme de “ bien mobilier ” dû fait qu’on puisse a nouveau la démonter et la déplacer.
Le torchis :
Il faut combler les espaces vides entre les poutres. Ceux-ci n’ont aucun rôle dans la stabilité de la maison.
On pratique des rainures dans les interstices des colombages. On y place des baguettes de bois.
On tresse un entrelace de baguettes de saule ou de noisetier. Puis il faut appliquer le torchis qui est un mélange d'argile, de paille, de crin et d'eau, malaxé et appliqué à la main en appuyant fortement contre le treillage. A l’extérieur c’est la même pratique sauf qui faut protéger le torchis des intempéries par un l'enduit de finition à la chaux, qui mettra l'argile à l'abri des intempéries.
A cela il faut signaler que le travail était en grosse parti fait à la main, avec des outils d’époque.
En conclusion de cette article, je constate que nos ancêtres avaient un savoir faire que nous avons perdues malgré nos technologies actuelles .
Sources a visiter absolument. Tout y est très bien expliqués.
http://www.asma.fr/association-maison-alsacienne/Page.php?R=2&SR=234&SSR=19
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